Francis Fourcou et J’aime la vie, je fais du vélo, je vais au cinéma

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On vous avait déjà évoqué ce film durant le confinement, ce film qui relate l’histoire de cinémas indépendants, de rêves fous et réalisables, d’anecdotes qui nous font dire « Un jour le ciné-bistrot de JVD figurera parmi ces cinémas indépendants ».

J’aime la vie, je fais du vélo, je vais au cinéma
Francis Fourcou
France, 2004, 1h25

Un léger résumé :

C’est le genre de film (désolé M. Fourcou) qui n’a pas la prétention de « se rapprocher des rivages du chef d’oeuvre », comme l’écrivent méchamment les critiques de cinéma. Certain-e-s diront qu’il est chaussé de gros sabots mais il a la qualité (Ô combien précieuse!) de mettre du baume au cœur, de nous dire que c’est possible ! Et nous en avons diablement besoin ces temps-ci.
Quand vous aurez vu ce film, vous vous direz que le projet de JvD de construire un cinéma art-et-essai à Lorient n’a rien d’une chimère. Un film à l’enthousiasme contagieux !

« Le film commence par une rencontre, le début d’une histoire d’amour autour d’un petit cinéma qui s’appelait Utopia à Toulon, dans le sud de la France.
De doux allumés avaient récupéré un vieux bus allemand, l’avaient transformé en cinéma sur roues. Après deux années d’efforts insensés, obligés d’abandonner (à contre cœur) leur projet de baladins du cinéma, ils avaient décidé de l’offrir en cadeau à Utopia « vous trouverez bien le moyen pour que tout cela n’ait pas été fait pour rien ». Paulo travaillait à Utopia, Michèle venait en spectatrice : ils prirent le relais, embarquant pour les Landes après avoir repeint et baptisé l’engin : Utopia Cinambule.
Ainsi commence cette chronique amusante et amusée qui, de Bordeaux à Toulouse, en passant par Bruxelles, Pessac, Liège et Mugron, va vous entraîner dans une promenade au cœur du quotidien de salles foutrement indépendantes. Utopia y tient une bonne place. On survolera l’histoire de l’exploitation, guidés par un super prof de ciné qui fait du vélo, aime la vie, on s’interrogera sur ce qui fait la différence entre les salles « de proximité » et les multiplexes gaveurs de pop-corn. […] Là comme ailleurs, on prend conscience qu’on peut toujours inventer des alternatives, qu’elles peuvent durer, qu’elles durent, mais que ce n’est pas une mince affaire et que les spectateurs y comptent pour beaucoup. »

– Gazette d’Utopia Toulouse, 2004

Pour accéder au film, cliquez sur l’image


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